Pour en finir avec les croyances
Je rassemble ici des éléments de réflexion autour du thème « Ovnis et Conscience », tel qu’abordé dans l’ouvrage collectif du même nom, afin de tenter de dissiper certains malentendus, à commencer par le fait que cette approche serait « psychologisante » et viserait à réduire les observations d’ovnis à des illusions.

L’ufologue et psychologue Fabrice Bonvin a dirigé la rédaction de l’ouvrage collectif Ovnis et Conscience paru en 2015, dans lequel on trouve des contributions des ufologues Eric Zurcher et Daniel Robin, du physicien Philippe Guillemant, de l’ethnobotaniste Romuald Leterrier, du psychologue et philosophe Jean-Jacques Jaillat, et du philosophe Philippe Solal. Le souhait de Fabrice Bonvin était de privilégier une approche « holistique » du phénomène ovni, sur la base de six constats : 1) Le phénomène s’affranchit des lois cinétiques et dépasse de loin nos capacités aérodynamiques. 2) Il a une composante physique. 3) Il est doté d’une intentionnalité et se caractérise par une grande élusivité (sporadique, fugace, non reproductible, échappe à l’objectivation poussée). 4) Il montre de l’intérêt pour l’énergie nucléaire, à usage civil ou militaire. 5) Il a tendance à se manifester par vagues dans une perspective temporelle. 6) Il se présente sous une grande variété et s’adapte à nos représentations cognitives d’un point de vue formel.
Rédigé par Jocelin Morisson le Jeudi 12 Janvier 2017
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« Je ne crois pas à cause des miracles, mais malgré les miracles ! » La boutade reste en vogue parmi les scientifiques croyants. D’abord hostile, puis circonspecte, la science est aujourd’hui plus humble face au miraculeux. Paradoxe ou signe des temps ?

Que l’on parle encore de miracle au XXIe siècle, n’est-ce pas un miracle en soi ? Là où la science triomphante promettait l’éradication du surnaturel et du superstitieux, force est de constater que le miracle n’a pas cessé d’exister. Il continue d’impressionner, d’émerveiller les hommes et femmes d’aujourd’hui comme celles et ceux du temps de Jésus ou du Moyen-âge, car c’est sa fonction même. Traduit-il notre méconnaissance et notre incompréhension relative des lois de la nature, ou bien manifeste-t-il la réalité d’un ordre transcendant à celle-ci ? La question reste pleinement ouverte, et si un certain « retour du religieux », de même qu’un développement non moins spectaculaire de la « spiritualité » dans une acception large, procèdent des incertitudes et des menaces de chaos qui pèsent sur l’époque, la persistance de « l’inexpliqué » y joue aussi un grand rôle. Non seulement la science n’a pas tout expliqué mais les scientifiques qui prétendent qu’elle en est proche ne sont même plus pris au sérieux.
En dépit de nombreuses données d’observations accumulées au fil des années, la télépathie n’est pas officiellement reconnue comme une réalité par la science. On note cependant une plus grande ouverture d’esprit à ce sujet, et même des tentatives récentes d’établir sa réalité expérimentale.
La télépathie, au sens de « transmission directe de pensée », est une réalité pour bon nombre d’entre nous. On peut par exemple penser la même chose au même moment que son ou sa partenaire, siffloter l’air que l’autre avait dans la tête, ou bien ressentir à distance le danger qui menace un proche. Dans ce denier cas, il s’agit en fait de transmission d’émotions ou de sensations, ce qui est plus proche de l’étymologie de télépathie (de pathos, souffrance). La science ne reconnaît pas officiellement ce phénomène en dépit des nombreuses données accumulées depuis des dizaines d’années. La raison en est qu’il n’existe aucun mécanisme, à moins de faire appel aux « étrangetés » de la mécanique quantique, pour l’expliquer.
Sur place ou même à distance, les « coupeurs de feu » interviennent désormais à la demande de services hospitaliers pour soulager les brûlures occasionnées par la chaleur ou le rayonnement. Autrefois taboue et occultée, cette collaboration est de plus en plus reconnue au grand jour. Les mécanismes à l’œuvre demeurent toutefois inexpliqués.

Le coupeur ou barreur de feu est celui ou celle qui stoppe les dommages d’une brûlure et enlève la douleur par une simple imposition des mains et/ou une forme d’incantation, de prière. La pratique n’a jamais cessé dans les villes et les campagnes mais la science ne l’a jamais prise au sérieux, et l’assimile à un effet placebo. « Lorsque mes doigts passent, la peau blanchit, explique François. Je sors le feu du corps et je le jette à l’extérieur. Il y a bien quelque chose qui se passe, je le sens physiquement, mais je ne sais pas ce que c’est. »
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Jocelin Morisson

Blog animé par Jocelin Morisson, journaliste scientifique, auteur et traducteur.
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