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Citations de Christiane Singer, une femme inspirante !

Portraits & leçons de vie

Citations de Christiane Singer, une femme inspirante !

Christiane Singer, née à Marseille en 1943 et décédée le 4 avril 2007 à Vienne en Autriche, à 64 ans, est une écrivain, essayiste et romancière française.
Christiane Singer place la dimension intérieure et spirituelle propre à chacun et l'éthique de soi au coeur de son oeuvre. Ses parents étant originaires d'Europe Centrale, elle vit en Suisse et en Allemagne avant de s'établir près de Vienne. Lectrice à l'Université de Bâle et chargée de cours à celle de Fribourg, Christiane Singer suit également l'enseignement de Graf Karlfried Dürckheim, un des disciples de Jung.

De sensibilité chrétienne, elle se fait connaître dès l'âge de 22 ans avec son livre 'Les Cahiers d'une hypocrite' qui paraît en 1965.

Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, elle gagne le prix des libraires en 1978 pour 'La Mort viennoise' qui prend pour sujet la peste qui a ravagé Vienne en 1679. Le prix Camus récompense 'Histoire d'âme' en 1988 et 'La Divine tragédie' sorti en 2006 est salué par la critique.

Atteinte d'un cancer qui lui ôtera la vie, Christiane Singer rédige le récit 'Derniers fragments d'un long voyage' qui, à travers la douloureuse épreuve de la maladie, conte un bouleversant hymne à la vie.


Ses mots sont une véritable source d'inspiration.


 

Vous êtes créateurs, cocréateurs, vous pouvez être ceux par qui le miracle arrive, ceux qui livrent passage, qui mettent au monde. Vous pouvez être cela, chacun de vous dans son destin, dans le choix que vous opérez.
 
Ce qui manque le plus à notre vie d’aujourd’hui, c’est cette intensité surgie de l’intérieur. 
Ce ne sont pas des contenus qu'il faut transmettre, c'est une manière intense d'être.
C’est dans la rencontre de personnes vivantes qu’on en donne le goût. 
 
Qu'est-ce d'autre qu'aimer ? (...) surtout ne pas succomber à la tentation de croire qu'il puisse y avoir quelque chose à faire. (...) IL faut être là, c'est tout. Etre là et respirer en toute conscience, voilà. (...) Un regard qui lui dise "Je t'ai vu", d'une main sur son genou. Voilà, c'est tout. 
 
Chacun de nous en changeant sa vie, en métamorphosant le rapport qu'il entretient avec les choses, avec les êtres , en vivant un grand amour, ou simplement en arrosant son pot d'azalée, en caressant la tête d'un enfant, en faisant mille gestes d'amour, sauve le monde sans le savoir. 
 
Ce n'étaient pas des mots particuliers qui m'avaient touché ainsi. Quelque chose en elle était entré en résonance avec quelque chose en moi. Et ce quelque chose était à la fois la qualité la plus universelle et la plus singulière de chacune de nous : ma vénération de la Vie, mon saisissement devant elle. 
 
Il est essentiel de prendre soin de ce ciel en nous, invisible aux autres, ce sanctuaire que la vie nous a édifié et que peuplent tous les intercesseurs, les messagers, ceux qui, de façon multiple, nous ont inspiré, conduits vers le meilleur de nous-mêmes.
 
Est faux ce qui fleure la théorie. Est juste - comme en musique - ce qui soudain résonne de l'un à l'autre, se propage comme une onde vibratoire.
 
Pour de nombreuses cultures, la vie déborde à tout moment de sens. (...) Ce monde visible est la réplique mystérieuse du monde invisible. Les corrélations sont tissées dans chaque geste, dans chaque acte : manger, boire, se laver, se coucher, bercer un enfant, célébrer l'union amoureuse, faire un feu, etc. (...) 
 
Il y a certes un mur dressé entre le monde visible et le monde invisible, mais ce mur laisser passer l'humidité.
 
Chaque geste que tu fais peut t'ouvrir ou te fermer une porte. Chaque mot que bredouille un inconnu peut être un message à toi adressé. A chaque instant la porte peut s'ouvrir sur ton destin et par les yeux de n'importe quel mendiant il peut se faire que le ciel te regarde. 
 
Dans notre univers contemporain et carcéral, voué entier au mercantilisme et à l'insignifiance, ce qu'il s'agit à tout prix (vraiment à tout prix) d'éviter, c'est la profondeur et l'intensité.
 
Le discours hygiénique et pseudo-scientifique transforme le vivant en normes, en chiffres, en chimie - qui s'acharne à confondre la Vie et le support physique de sa manifestation, qui ne retient de tout un poème que la composition chimique du papier sur lequel il se trouve imprimé.
 
Nous ne sommes pas là pour nous bercer les uns les autres, mais pour nous réveiller ensemble, pour réveiller en nous la Mémoire endormie de l'alliance fondatrice de notre être.
 
Au delà même de la joie, de la peine, de la naissance et de la mort, il existe un espace que rien ne menace, que rien n'a jamais menacé et qui n'encourt aucun risque de destruction, un espace intact, celui de l'amour qui a fondé notre être.
 
Nous sommes en permanence nécessaires à la création quotidienne du monde. Nous ne sommes jamais les gardiens d'un accompli mais toujours les cocréateurs d'un devenir. 

LA TÉLÉ DE LILOU © Lilou Productions 2020
www.lateledelilou.com                                            

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